Sarria - Castaneda : 78,070 km

Total cumulé : 762,570 km. Voici la courbe du parcours d'aujourd'hui.

Aujourd'hui, pas de petit déjeuner au gîte, de ce fait je vais dans une sorte de salon de thé. A l'issue, je retourne dans ma chambre, je fais mes bagages et je pars à 08h23 précises. Au cours de la nuit il a plu, pour ma part j'e n'ai pas eu de pluie au cours de la journée. Il fait un petit 11°. Dès le départ, une montée entrecoupée de petites descentes et cela sur 14 km. Ensuite, je plonge jusqu'à la commune de Portomarin, façon Alaphillippe. De cette commune, rebelote, des grimpettes jusqu'à Palas de Rei. Sur ce tronçon de 53 km, j'ai grimpé sur 45 km. La route est en dent de scie. Je n'en peux plus, je suis rincé, plus d'huile dans le moteur, plus d'essence dans le réservoir, il ne me reste que la volonté. Il n'y a plus de sopalin, je suis au bout du rouleau. Au vue de la carte, il ne me reste que 19 km, pratiquement en descente. Que nenni, toujours pareil, des montées à n'en plus finir. Sur les 78 km, j'ai grimpé un peu plus de 50 voire 55 km. J'ai quand même un peu de chance, je n'ai pas eu de pluie. Par contre, le vent est de face. J'arrive dans mon super gîte, je prends un bain très chaud. Je fais ma lessive et je remplis mon réservoir de carburant à base de houblon. C'est écologique dit-on. Ce soir je soupe dans le dit gîte. Demain sera une autre journée. L'une des plus belles je pense. Depuis 2/3 jours je puise énormément dans mes réserves. Je n'ai jamais été aussi rincé de toute mon existence. Je suis à plat. Je n'apercois pas encore les clochers de la cathédrale mais je la sens, elle est proche de moi, encore une quarantaine de kilomètres. 39 en montée et 1 en descente. 

Ma pizza que j'ai mangé au souper hier vers 18h.

Mon petit déjeuner.

Je quitte Sarria.

Le ciel est dégagé par endroit mais sur les sommets le brouillard s'y accroche.

Voici ce type de montées que j'ai affrontées. Plus d'une trentaine, peut-être plus.

J'arrive à Portomarin. Le lac se nomme rio Nino.

Encore une grimpette. Heureusement, je possède des pneus de tracteur.

Ça commence à sentir très bon.

J'ai horreur de ces panneaux. J'en ai aperçu une bonne quinzaine. En fait, ça annonce que la route va grimper.

J'arrive enfin à Palas de Rei. De Pormarin qui est situé à 350 m d'altitude, j'ai grimpé jusque la commune de Palais de Rei située à 565 m d'altitude sur 25 km.

J'arrive en Corogne, région du Nord-Ouest de l'Espagne. C'est un peu complexe le découpage dans ce pays.

Depuis quelques kilomètres, il y a ce genre d'arbres. En fait ce sont des eucalyptus communs. Ils dégagent une forte odeur très agréable.

Il y a de nombreux panneaux sur le bord de la route respectés par tous les automobilistes espagnols. C'est impressionnant.

J'ai vu 3 très jolies maisons accolées, je n'ai pas voulu prendre la photo de face de peur que les propriétaires ne se manifestent.

Voici mon gîte. Il est entouré de plusieurs hortensias, d'un citronnier, d'une vigne et d'autres fleurs. C'est très joli.

J'ai trouvé du carburant.

Comments

[Thomas]

On dit souvent, "dit toi que tout ce qu'on monte, on va le descendre après". J'ai l'impression que tu n'as que monté toi ! Tu as du courage. Il en reste une...allez !

Tu es parti sous la grisaille pour finir sur un beau ciel bleu.
As-tu pris un citron ?

Ce carburant la c'est le meilleur.

Allez bonne dernière journée Alaphillipe !