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Trabadelo - Sarria : 67,740 km
Total cumulé : 684,50 km
Aujourd'hui une troisième et dernière étape de montagne. Comme l'auberge ne sert le petit déjeuner qu'à partir de 08h, je décide de partir, à 07h, prendre mon breakfast dans un autre endroit. Je trouve une station service. La jeune pompiste me conseille de ne pas passer par le col O Cebreiro qui culmine à 1 330 m d'altitude car il y a du brouillard et rouler sur la LU 633 est très dangereux en bicyclette. Elle me conseille de passer par un autre versant, plus calme et vraisemblablement avec beaucoup moins de brouillard. Par contre, ça me fait 7 km de plus. Après réflexion, je suis ses conseils. Je pars à 07h45. Je fais quelques kilomètres "pépère" et tout d'un coup, au village Ruitelan, la montagne s'élève comme une vague de tsunami. Je grimpe entre 20 et 25 kilomètres à des vitesses comprises entre 5,4 km/h et 6,2 km/h. Je ne peux pas aller plus vite. Au bout de quelques heures j'atteins un premier sommet, l'Alto San Roque, qui culmine à 1 270 m d'altitude, puis quelques hectomètres plus loin, je gravis un second col situé à 1 335 m d'altitude. Le brouillard n'est pas loin. Je m'arrête dans un bar à pèlerins et je prends un énorme café. Le matin je suis parti de mon gîte qui se situe à 580 m d'altitude. Après le passage du dernier col, la route se poursuit en balcon, sur environ 25 km en descente. J'ai très froid. La température est de 9°, avec la vitesse le ressenti est largement inférieur. Mes doigts sont presque gelés. J'ai envie de prendre une douche très chaude tellement j'ai froid. J'ai beaucoup transpiré à la montée et mes vêtements sont trempés. Je passe le village de Triacastela assez rapidement et je fonce sur Samos. Il ne me reste qu'une douzaine de kilomètres et les 5/6 dernières montées me font très mal. A 13h45 j'arrive au gîte, presque vidé de mes forces. C'est l'étape la plus difficile de mon périple.
Mon souper d'hier soir. Un tajine végétarien. Excellent.
La station service où j'ai pris mon petit déjeuner.
Paysage du matin. Je roule "pépère".
Les routes sont limites praticables. Tous les jours je fais une classique Paris - Roubaix.
L'horizon est dominé par une double hauteur de pont autoroutier.
Je constate régulièrement la présence d'habitations non terminées.
Petite église en contre bas.
Un cheval vient à ma rencontre.
Style d'habitations de cette partie de l'Espagne. Je suis en Galice.
Le brouillard est accroché sur le sommet des montagnes.
Au fond le brouillard.
Premier col atteint.
La statue du pèlerin affronte les éléments : le vent, le froid, le brouillard.
Point culminant de l'étape. Ouf et encore ouf.
La descente promet d'être technique.
Je m'arrête durant la descente pour prendre quelques photos et me réchauffer un peu.
Le monastère bénédictin de Samos. Il est fermé.
Ça sent bon.
J'entre dans la ville de Sarria où se trouve ma chambre. Ce n'est pas très jolie.
Ma chambre. Elle est très lugubre.
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